Nutrition intégrée: un nouveau concept équin

Depuis de nombreuses années le contrôle de l’alimentation est dit «intégré» dans nos espèces animales de production. C'est-à-dire que, chaque élément constitutif des aliments et de la complémentation est pris en compte dans un souci d’optimisation de la production des animaux.

Nos chevaux, en temps qu’athlètes, bénéficient d’une ration sophistiquée afin d’optimiser la performance. Car comme vous le savez, elle dépend de nombreux facteurs évoluant autour de deux axes: la génétique et l’environnement. L’alimentation fait partie des facteurs pouvant sans aucun doute limiter cette performance.

Sans vouloir y revenir de façon approfondie, il est bon de rappeler que l’alimentation du cheval  reste fondamentale car elle garantit la préservation de la santé et du bien-être. Schématiquement, voici les points essentiels:

  • Un apport énergétique optimal basé sur un suivi de la courbe de croissance chez le poulain ou du score corporel chez les chevaux plus âgés. Le système locomoteur est particulièrement sensible à cette composante.
  • Un apport en fibres suffisant sous forme de foin de bonne qualité, associé si nécessaire à du foin de luzerne et, quand cela est  possible, un accès à la prairie. La cellulose est le principal type de fibre: par sa structure elle régule le transit ainsi que les processus de fermentation dans le gros intestin.
  • La régulation du taux de protéines fournies par la ration est un facteur à surveiller également.
  • La plupart des minéraux sont généralement apportés en quantité suffisante par la ration de base. Néanmoins, il faudra veiller au respect du rapport calcium-phosphore ainsi qu’aux apports en magnésium.
  • Chaque catégorie de chevaux, selon l’état physiologique et la discipline  sportive, est dépendante d’apports plus particuliers en certaines vitamines et oligo-éléments. Mais pour toutes les catégories de chevaux, une ration doit contenir les 14 vitamines, les 7 oligo-éléments.

Il faut garder à l’esprit que la diversification des sources de matières premières, de nutriments et de micronutriments constitue un avantage pour augmenter la biodisponibilité des éléments, orienter la fermentation…

TWYDIL® travaille à l’intégration de la nutrition sur le plan des:

MINÉRAUX

Les minéraux ont été les premiers éléments à être incorporés à l’alimentation du cheval. Puis arrivèrent de nouvelles théories sur leur utilisation, et plus particulièrement sur celle des électrolytes. On se met à considérer ces derniers non seulement comme des éléments nutritionnels compensant les pertes sudatoires, mais également comme des agents de régulation des contractions musculaires, et des substances tampons. Il a par ailleurs été démontré que des éléments chargés électriquement pouvaient être stockés dans le gros intestin du cheval en même temps que l’eau, ces éléments pouvant ensuite être mis à disposition durant l’effort du cheval. Cela permet d’affirmer qu’une adjonction quotidienne équilibrée est préférable à un apport massif en surdosage le jour des efforts violents.

 

ACIDES GRAS

Les acides gras sont les briques constitutives des huiles et des graisses, et jouent un rôle fondamental dans l’organisme.

  • Ils sont la structure des membranes cellulaires et leur composition influence grandement la fonctionnalité de ces membranes et leur capacité de déformation.
  • Leur rôle dans la formation de médiateurs est également très important. Nous allons voir que cette production peut être modulée.
  • Mais on doit se rappeler que par la ß-oxydation, leur fonction première est de fournir une très bonne énergie lors d’un effort au long cours.

Il faut savoir qu’en augmentant l’apport d’acides gras, on modifie les besoins en vitamines et  en minéraux. Citons la vitamine E par exemple, dont les besoins peuvent doubler lorsque les acides gras sont fortement poly-insaturés. Le magnésium aussi sera moins bien absorbé dans ce cas.

La qualité des huiles et leur stockage sont d’une extrême importance. Nos fournisseurs travaillent les huiles à froid et les conservent sous atmosphère d’azote. Ce n’est pas anodin quand on sait qu’une huile de mauvaise qualité peut être toxique pour l’organisme et induire des tendinites, favoriser l’arthrose… TWYDIL® s’impose une politique de production, de conditionnement et de stockage garantissant la qualité de ses produits gras.

Plusieurs auteurs indiquent que l’adjonction de matières grasses dans l’alimentation améliore la performance des chevaux, et ce plus particulièrement en courses d’endurance.

Les besoins réels chez le cheval sont peu étudiés, mais on peut certainement noter que le cheval est une espèce qui digère très bien les matières grasses. La ration devra comporter d’autant plus de matières grasses que le cheval fait beaucoup d’efforts d’endurance, qu’il est à risque d’un point de vue musculaire ou qu’il a tendance à perdre de l’état.

FIBRES

Pendant de nombreuses années, les chercheurs ont considéré à tort que les herbivores monogastriques (contrairement aux ruminants) avaient certes des besoins en fibres, mais que leur taille n’était pas limitante. Or il s’avère que cette taille est d’une extrême importance. Les fibres sont des chaînes de sucres plus ou moins longues, non digestibles mais fermentescibles. Les fibres font partie de la structure des végétaux.

Le rôle de ces fibres longues est bénéfique à tous les stades de la digestion.

  • La taille des fibres conditionne la mastication ainsi que la salivation, ce qui permet une usure dentaire adéquate; la salive a un effet tampon sur l’estomac.
  • Les fibres limitent les risques d’apparition d’ulcères stomacaux par différents mécanismes.
  • Elles stimulent le développement et la motricité du grêle par un effet mécanique de brossage des villosités intestinales.
  • Elles subissent un processus de fermentation dans le gros intestin pour produire de l’énergie sous forme d’acides gras volatiles, et captent l’eau et les électrolytes pour les relarguer au gré des besoins du cheval.

 

VITAMINES

Pourquoi faut-il tenir compte de l’ensemble des vitamines dans la nutrition du cheval? Parce que, en condition d’utilisation intense, le cheval ne peut pas les synthétiser seul en quantité suffisante. Elles sont cependant indispensables aux efforts métaboliques de tous ordres.
 

OLIGO-ÉLÉMENTS

Bien que les besoins précis en oligo-éléments ne soient pas connus pour les différentes catégories de chevaux, il est important de prendre en considération le rapport entre ces oligo-éléments car il présente une incidence sur leur effet physiologique ainsi que sur leur biodisponibilité relative.

Les dernières avancées scientifiques montrent qu’il existe un avantage à combiner plusieurs sources d’oligo-éléments (minérales et organiques), car cela augmente leur biodisponibilité. Cette information prend beaucoup d’importance chez les animaux en période de stress ou de croissance.

ACIDES AMINÉS

Bon nombre d’auteurs n’intègrent que la matière protéique comme élément nutritif d’intérêt chez le cheval. C’est effectivement d’une grande importance et un apport chez le cheval adulte d’environ 12 % est généralement recommandé. Mais chez le cheval en croissance ou la jument suitée, il faudra atteindre 14 voire 16 %.

Comme vous le savez les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines. Ils sont composés de groupements carboxyliques (-COOH) et de groupements amides (-NH2). Chez TWYDIL® il nous semble très intéressant de les intégrer à la nutrition du cheval, afin de pouvoir bénéficier de leurs propriétés.

Sur 21 acides aminés de base, 11 à 12 sont essentiels chez le cheval et un apport dans une juste proportion accentue nettement l’efficacité d’un produit.

TWYDIL® incorpore à certains de ses produits les acides aminés suivants:

Balance optimale en acides aminés essentiels

 Acide aminé 
 Cystine 
Histidine30 
Isoleucine50 
Leucine100 
Lysine100 
Méthionine25 
Phénylalanine70 
Thréonine60 
Tryptophane18 
Tyrosine30 
Valine70 
Arginine (potentiellement)70 
Les non essentiels600 

* valeur relative sur une base de lysine = 100

POLYPHÉNOLS ET AUTRES EXTRAITS DE PLANTES

De tout temps les espèces animales ont utilisé les plantes de leur biotope pour augmenter leur bien-être et améliorer leur santé. Les plantes, grâce à leur capacité d’adaptation, produisent de nombreuses molécules servant à se prémunir des aléas de leur environnement.

Ces dérivés phytochimiques, le plus souvent de type  polyphénols, sont nommés et identifiés en fonction de la famille de la plante concernée: quercétine, flavonoïde, anthocyanine, tanins, catéchine, saponine, alcaloïde. Leurs effets sont essentiellement antioxydants et, en fonction de leurs caractéristiques pharmacodynamiques, ils ciblent certains organes ou certaines cellules; ainsi produisent-ils leurs effets protecteurs, régulateurs, et parfois toxiques.

TWYDIL® utilise des dérivés de plante de qualité pharmaceutique, souvent des extraits de type hydro-alcoolique. Il est à noter que certains produits peuvent exprimer des dérivés naturels potentiellement dopants tels que la caféine, la morphine, … Nous réalisons déjà à l’achat des matières premières des contrôles au LCH afin d’éliminer les lots contaminés primairement ou secondairement (séchage, réutilisation de l’eau…).

Selon les réglementations des différents pays, les extraits de plantes peuvent avoir besoin d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). TWYDIL® respecte à la lettre la législation et retire de ses formules, quand cela est nécessaire, tel ou tel extrait interdit, en le mentionnant sur l’étiquette.